- ascétère
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⇒ASCÉTÈRE, subst. masc.MOR. RELIG. Lieu où les ascètes vivent selon la rigueur de leurs exercices et de leur mystique :• 1. Elles aussi, [les Bénédictines Calvairiennes] se lèvent à deux heures pour chanter matines; c'est un ordre de réparation qui suit les préceptes de saint Benoît dans leur rigueur la plus stricte; elles ont le maigre perpétuel et sont déchaussées comme les Clarisses, du Premier mai jusqu'à la fête de l'Exaltation de la Sainte-Croix. Le frère de Chambéon jubilait en parlant de la dureté de ces ascétères.HUYSMANS, L'Oblat, t. 2, 1903, p. 50.— Spéc. Synon. de ascète :• 2. Aussi mènent-elles l'existence la plus austère qui soit parmi les nonnes. Presque jamais de viande; lever à deux heures du matin pour chanter l'office de matines et les laudes, et, jours et nuits, étés et hivers, elles se relaient devant le cierge de la réparation et devant l'autel. Il n'y a pas à dire, reprit l'abbé, après un silence, la femme est plus courageuse et plus forte que l'homme; aucun ascétère masculin ne pourrait, sans dépérir, supporter, dans l'air débilitant de Paris surtout, une vie pareille. — Ce qui me stupéfie peut-être plus encore, fit Durtal, c'est lorsque je songe à la qualité d'obéissance qu'on doit exiger d'elles. Comment une créature douée de volonté peut-elle s'anéantir à un tel point?HUYSMANS, En route, t. 1, 1895, p. 187.PRONONC. — Seule transcription ds LAND. 1834 : a-cé-tère.ÉTYMOL. ET HIST. — 1800 (BOISTE : Ascétère [...] monastère); qualifié de ,,inusité`` ds Lar. 19e.Empr. au lat. chrét. asceterium « id. » (< gr.
« lieu d'exercice ou de méditation, couvent », Basile ds BAILLY; v. aussi DU CANGE s.v. asceterium : Therapeut. Lexicon Graec. M.S. 
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, 
), ann. 472 (Cod. Iust. 1, 3, 34 ds TLL s.v., 762, 14).STAT. — Fréq. abs. littér. :10.BBG. — Foi t. 1 1968. — RHEIMS 1969.ascétère [asetɛʀ] n. m.ÉTYM. 1800; lat. asceterium, du grec askêtêrion, de askêtês. → Ascète.❖♦ Religion.1 Lieu où vivent les ascètes.2 Rare. Ascète.
Encyclopédie Universelle. 2012.
